Rayures de perle - III
Triste, le génie engagea la conversation :
– “Ravise-toi, miss ! Les joailliers, c’n’est pas pour toi
Et je comprends ta solitude – l’aliénation –
Je comprends ta débâcle, ton appel des étoiles
Je souhaiterais tellement être apte à te rassurer”
– “Tes mots me touchent, Génie…” répondit-elle, rayée
En diagonale de sa surface défigurée…
“C’est sans doute mes rayures qui les a effrayés…
Celles-ci ne se distinguent pas – elles s’expérimentent –
Leur cône color dépasse la langue des narguilés
Elles m’éloignèrent des codex, de l’establishment
De ma honte, cher Génie, je n’suis qu’assimilée…”/